1830 Indian Removal Actif
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1830 Indian Removal Act Le Congrès adopte l'Indian Removal Actif, proposé par le président Jackson
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Résistance Elias Boudinot, un des dirigeants des Indiens cherokee, s'est opposé à cette loi sur le plan politique, en s'adressant aux Blancs, et a créé pour cela le journal Cherokee Phoenix, qui est sorti 260 fois, de 1828 à 1834, avec 30 % de sa pagination en langue cherokee, afin de lutter contre l'assimilation culturelle de son peuple. Application de la loi La Cour suprême des États-Unis considéra que les tribus indiennes étaient des nations souveraines (La nation Cherokee contre la Géorgie, 1831), et que les lois des États ne pouvaient s'appliquer à ces tribus (Worcester contre la Géorgie, 1832). Le président Jackson est réputé, sans doute à tort, pour avoir répondu, à la suite de ces condamnations : « Le juge Marshall a pris une décision,qu'il la fasse appliquer ». Mais il est clair qu'il ne défendit pas les tribus contre les décisions des différents États. Le gouvernement mena d'abord des négociations, mais seule une faible partie des peuples concernés était prête à partir à des centaines de kilomètres pour s'établir dans une réserve. C'est l'armée américaine qui finalement mena une véritable déportation des Indiens, avec rassemblements préliminaires dans des forts, concentration dans des camps vastes et convoyage. Cette déportation, particulièrement brutale, s'effectua à marches forcées. Des milliers d'Indiens sont morts tout au long du parcours, notamment dans la tribu des Indiens Cherokees. Ce déplacement est surnommé la « Piste des Larmes ». |





Séquoya Chef Cherokeescréateur de l'alphabet
Cherokees
Osceola chef Séminole
Mosholatubee chef Choctaws
Indien Creeks
Guerrier Chickasaws
Résistance Elias Boudinot, un des dirigeants des Indiens cherokee, s'est opposé à cette loi sur le plan politique, en s'adressant aux Blancs, et a créé pour cela le journal Cherokee Phoenix, qui est sorti 260 fois, de 1828 à 1834, avec 30 % de sa pagination en langue cherokee, afin de lutter contre l'assimilation culturelle de son peuple. Application de la loi La Cour suprême des États-Unis considéra que les tribus indiennes étaient des nations souveraines (La nation Cherokee contre la Géorgie, 1831), et que les lois des États ne pouvaient s'appliquer à ces tribus (Worcester contre la Géorgie, 1832). Le président Jackson est réputé, sans doute à tort, pour avoir répondu, à la suite de ces condamnations : « Le juge Marshall a pris une décision,qu'il la fasse appliquer ». Mais il est clair qu'il ne défendit pas les tribus contre les décisions des différents États. Le gouvernement mena d'abord des négociations, mais seule une faible partie des peuples concernés était prête à partir à des centaines de kilomètres pour s'établir dans une réserve. C'est l'armée américaine qui finalement mena une véritable déportation des Indiens, avec rassemblements préliminaires dans des forts, concentration dans des camps vastes et convoyage. Cette déportation, particulièrement brutale, s'effectua à marches forcées. Des milliers d'Indiens sont morts tout au long du parcours, notamment dans la tribu des Indiens Cherokees. Ce déplacement est surnommé la « Piste des Larmes ». |
Terres indiennes - La Piste des Larmes 12
Date de dernière mise à jour : 20/01/2015