PEUPLES AMERINDIENS indiens des Amérique

Nations Quechuas


 
 
 
Les Quechuas
 
 
sont les dépositaires de la civilisation inca, l'empire inca s'étendait à son apogée sur la partie occidentale de l'Amérique du Sud, entre l'Océan Pacifique et la Cordillère des Andes. Cela représente un territoire longde 4 000 km et couvrant une superficie de plus de 3 millions de km². La capitale était Cuzco, située au Pérou.

La civilisation inca se développe du XIe au XVIe siècle. Leur règne sur le tawantinsuyu
(empire Inca L'empire inca fut, du XVe auXVIe siècle,le plus vaste empire de l'Amérique précolombienne. Son territoire s'est en effet étendu,à son extension maximale, sur près de 4000km del ong, depuis l'actuelle Colombie, au nord, jusqu'à l'actuel Chili,au sud)

 s'achève avec l'exécution d'Atahualpa, lors de la Conquête espagnoleen 1533. La mort de l'Inca ne signifie pas la disparition du peuple Quechua. Bien que la caste Inca ait été dévastée, la langue quechua fut utilisée comme langue d'évangélisation et elle prit le pas sur d'autres langues autochtones. De ce fait,de nombreuses populations, très diverses culturellement se revendiquent aujourd'hui de la nation Quechua. À l'heure actuelle, la langue quechua est bien vivante, on la retrouve principalement dans les provinces du Pérou (Sierra et Altiplano), de Bolivie (Chuquisaco, Cochabamba, Potosi) et d'Équateur.

Les Quechuas, Quichuas, Kichuas, Kichwas ou Kechuas, sont un groupe de peuples d'Amérique du Sud qui forment la plus nombreuse des familles ethnolinguistiques amérindiennes (groupe de langues quechua).

Principalement localisés dans les régions andines du Pérou, de la Bolivie, et de l'Équateur (où ils sont appelés Kichwas), on en rencontre également des représentants au sud de la Colombie (appelés Ingas), ainsi qu'au nord de l'Argentine et du Chili, ce qui correspond à l'aire d'extension maximale de l'Empire Inca dont le Quechua était la langue véhiculaire.

Le mot « Quechua » est à l'origine le nom de groupes tribaux qui, après avoir dominé les populations voisines, ont fondé vers le XIIe siècle le royaume de Cusco. Vers le XIIIe siècle, apparaît la dynastie Inca qui de royaume, devient un empire conquérant, unifiant des peuples aux cultures diverses, en imposant leur langue alors appelée Runa simi (« langue des hommes» ou « langage du monde »), et pratiquant une politique colonisatrice : transferts de populations et envoi de savants et d'artisans afin d'échanger et d'uniformiser connaissances et techniques. Ce n'est qu'à l'époque de la colonisation espagnole, que la langue a pris le nom de Quechua. Les missionnaires espagnols qui ont adopté le quechua comme langue de communication et d'évangélisation,ont achevé de propager cette langue sur de vastes territoires au détriment de langues plus anciennes.

En Équateur, les Quechuas constituent l'une des treize nationalités indigènes reconnues, elle-même composée de treize peuples distincts :
Karambi,
Natabuela,
Otavalo,
Kayambi,
Kitu
Kara,
Panzaleo,
Chibuleo,
Salasaka,
Waranka,
Puruhá,
Kañari,
Saragura 
Kichwa de l'Amazonie (voir Peuples indigènes d'Équateur).
 
Description de l'image  TupacAmaruII.jpg.
Túpac Amaru II

José Gabriel Condorcanqui Noguera dit Tupac Amaru naît le 19 mars 1742 à Tinta (es), dans la province de Cusco, et reçoit une éducation jésuite à l'école San Francisco de Borja, tout en préservant une forte identification avec la population indigène. En 1760, il épouse Micaela Bastidas Puyucahua. Riche propriétaire et curaca (chef de familles indigènes), il prétend descendre en ligne paternelle du dernier Inca, Túpac Amaru (signifiant « serpent brillant » en quéchua). Il se fait donc appeler Túpac Amaru II.

Micaela bastidas 2

Le 4 novembre 1780, il prend la tête d'une révolte contre le corrégidor (fonctionnaires royaux espagnol) de Tinta, Antonio de Arriaga, qu'il fait pendre. Il réunit une armée de six mille Indiens et occupe les provinces de Quispicanchi, Cotabambas, Calca et Chumbivilcas. Après des années d'oppression, les Indiens pillent les maisons des Espagnols et tuent leurs habitants.
 
Rebelion
la pendaison d'Antonio de Arriaga

En marche sur Cuzco, Amaru défait à Sangarara le 18 novembre une troupe de 1 800 hommes (Hispaniques et Indiens loyaux à la couronne) envoyée à sa rencontre. Les massacres perpétrés contre les Espagnols effrayent les ressortissants créoles qui refusent de s'associer au mouvement. Cuzco résiste et Amaru subit une série de défaites contre les troupes envoyées de Lima. Trahi par deux de ses officiers,il est capturé en mars 1781. Il doit assister à l'exécution de toute sa famille avant d'être écartelé sur la place principale de Cuzco le 18 mai 1781.
Lors de son exécution par les Espagnols, Túpac Amaru II aurait proféré :

« Je reviendrai et je serai alors des millions ».

La révolte se poursuit jusqu'en novembre 1781 sous les ordres d'un autre Indien, Túpac Katari
 
Tupak
Tupac Katari

Túpac Katari (c. 1750- novembre 1781), né Julián Apasa Nina, est un des leaders de la révolte indienne en Bolivie de 1781 face à l'occupation coloniale espagnole. Plusieurs mouvements indianistes aymara ont érigé à partir des années 1970 sa figure comme un emblème de leur lutte contre le gouvernement central bolivien.
Siège de La Paz

Membre du peule aymara, Apasa prit le nom de « Tupac Katari» en l'honneur de Tomas Katari et de TúpacAmaru II, qui mena à la même époque une rébellion indienne sur les terres de l'actuel Pérou.Túpac Katari leva une armée d'environ 40 000 hommes et tint un siège devant la ville de La Paz en 1781. Celui-ci fut finalement brisé par les troupes coloniales espagnoles.

Rejoint par Andrés Túpac Amaru, le neveu de Túpac Amaru II, il tenta à nouveau de prendre la ville au cours de la même année lors d'un siège de plusieurs mois. Finalement capturé, il est écartelé en novembre 1781 et aurait déclaré avant sa mort :
 
« Vous ne faites que me tuer, un jour je reviendrai, et je serai des millions » (propos également attribués à Túpac Amaru II).
 
 

 

 

Date de dernière mise à jour : 21/06/2017

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