PEUPLES AMERINDIENS indiens des Amérique

Légendes et croyances

 

 

 

Mythes et légendes

Depuis le peuplement par les Euroens au XVIe siècle, les Algonquins, pour qui la communication écrite n'était pas ance dans leurs traditions, transmettaient leur savoir de fon orale. Parmi ces communications orales se retrouvaient des mythes et des légendes qui se passaient de nérations en nérations, souvent racontés aux plus jeunes pour leur permettre d'apprendre diverses morales qui guideraient leurs comportements futurs.

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égende du raton laveu
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Des nombreuses l
égendes et mythes qui existent dans la culture algonquine,on peut nommer celle du raton laveur évoquant l'origine de ses taches noires ou brunes aux alentours des yeux ainsi que les rayures de sa queue. Dans cette légende, il s'agit de deux vieillards qui habitent sur le bord d'un lac dans une petite cabane.Puisque les deux hommes sont pratiquement aveugles, ils se sont installés une corde qui relie la cabane au lac pour être capable d'aller chercherde l'eau. Le raton-laveur (animal considéré comme farceur), voyant l'occasion d'une bonne blague à faire, va enlever l'extrémité de la corde du lac et l'emmène ailleurs, là où il n'y a pas d'eau. Le matin donc, un vieillard se lève et tente d'aller chercher de l'eau. Évidemment, au bout il n'y trouve que de la poussière et des roches. Il retourne donc voir son comparse et lui explique la situation. Pendant ce temps, le raton-laveur reprend la corde et la remet dans le lac. Alors le deuxième vieillard, qui ne croyait nullement le premier, sort de sa cabane, suit la corde et arrive au lac. Les deux hommes entament une dispute tandis que le raton-laveur s'esclaffe. Nanabush, un esprit vénéré par les Algonquins, apparaît alors et explique aux deux hommes ce qui s'est passé avec le raton laveur dans les mains. Les deux hommes, pour se venger, décident donc de prendre de la suie du feu et de lui faire deux belles marques sous les yeux. Ils continuent ensuite en passant la queue du raton au-dessus du feu en le balançant, ce qui fit ses belles marques rayées. La morale de cette légende, telle qu'expliquée par le conférencier, est de toujours respecter ses aînés et de ne pa
.s tenter de rire d'eux.

On peut remarquer plusieurs éléments habituels dans cette histoire qui refont surface dans la plupart des légendes algonquines. Tout d'abord, les vieillards reviennent souvent dans ces contes car il y a une grande notion de respect. Il y aussi l'insertion d'un élément naturel, plus fréquemment un animal ou encore un arbre/plante, car, comme expliquée ci-haut, ils font partie intégrante de la vie. On peut ensuite voir apparaître un esprit, dans ce cas-ci Nanabush, car les esprits inspirent la sagesse et viennent réparer la situation en tort. De plus, bien évidemment, toute légende se termine par une morale ou une leçon de vie, que ce soit dans la culture algonquine ou dans toute autre nation ou ethnie

 

 

 

 

 

 

 

 

Nanabush    

 

 


L
égende de l'ancêtre du caribou

C'est l'histoire d'un vieil homme qui sentait que sa fin approchait et qui en était très triste. Cet homme aimait tellement vivre. Il se rappelait le temps il était jeune et fort et le plaisir qu'il ressentait à chasser le caribou. Il revivait en lui des moments de chasse incroyable. Il se disait qu'il lui fallait absolument voir un dernier caribou avant de mourir. Partir pour l'autre monde sans avoir vu un caribou serait manquer de respect envers le maître des espèces terrestres. Ilcida donc de quitter la demeure et d'aller loin de son village pour aller voir un caribou pour une dernière fois. Dehors, il commençait à faire vraiment très froid. Cela importait peu pour le vieil homme en comparaison à son rêve. Il n'avait pas encore vu l'animal qu'il désirait tant et commençait à se sentir faible. Il croyait que le caribou était caché, à l'abri du vent, à l'abri du froid. Le vieil homme sentait le froid s'introduire dans ses articulations. Il s'effondra alors au sol, face contre neige, la longue barbe déjà toute gelée. Une peine l'envahit alors, sentant qu'il ne verrait jamais l'animal. Le maître créateur entendit les pleurs du vieil homme. Il comprit tout l'amour qu'il portait à la nature et particulièrement aux caribous. Le maître créateur décida donc de nommer le vieil Innu « maître caribou ». Le vieillard sentit toutes ses forces revenir et sa douleur disparut. Il devint alors le maître caribou. C'est pour cette raison que le caribou est blanc seulement sous la bouche. Il s'agit de la longue barbe du vieil Innu.

 

 

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First peoples of the new world

 

Date de dernière mise à jour : 30/08/2020

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